Décryptage du marché immobilier en 2021

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Alors que le marché de l'immobilier a connu de nombreuses péripéties du à la crise sanitaire liée au covid-19, il est temps de faire le bilan sur l'année 2021.

Après une année 2020 marquée par une pandémie qui a pratiquement figée le marché de l’immobilier, l'année 2021 a connu une progression suivant la tendance économique. Avec de nombreux ajustements pour reussir à maintenir l'activité (Signatures électroniques des offres d'achats et compromis, visites virtuelles, présentation à distance, etc..) l'immobilier retrouve de sa splendeur.

Comme le premier mois de 2022 vient de s'achever il est temps de comprendre et d'analyser l'état du marché immobilier Béthunois et des alentours.

⭕️ Que pensent les Français de l’immobilier ?

82% des Français voient l’immobilier comme un investissement sûr.

Malgré des difficultés et une absence de vision à long terme, la pluspart des français considère que l'immobilier est un investissement proposant de nombreuses garanties. Ce qui attire de plus en plus de nouveaux investisseurs qui se lancent dans l'aventure. Moins risqué que la bourse ou des produits numériques (NFT, Cryptommonaie) et plus intéressant qu'un livret d'épargne, l'immobilier devient la réference. 

55% des futurs acheteurs anticipent une augmentation des prix

Uné étude annonce qu'un français sur deux anticipent une nouvelle hausse des prix pour cette année. Même sans avoir de recul sur l'évolution des prix, le ressenti des acheteurs est souvent un indicateur de qualité sur le marché. Effectivement, plus il y a d'acquereur pour un bien plus les prix auront tendance à augmenter. La loi de l'offre et la demande.

Il y a parfois 6 acquéreurs pour le même bien.

Le faible de nombre de logement s'explique de différentes façons:

  • La crise sanitaire et les mesures 
  • Des propriétaires qui doutent et repoussent la vente 
  • Des propriétaires qui attendent la perle rare
  • Un mauvais accompagnement 
  • La hausse des prix
  • La difficulté d'obtention d'un crédit

Selon une étude de l’institut Opinion Way, 71% des vendeurs estiment que crise sanitaire va provoquer une dégradation de la qualité de vie en France.

En raison du peu de biens à vendre et de la grande quantité d’acheteurs, les propriétaires-vendeurs sont en position de force. La marge de négociation a donc largement baissé entre 2020 et 2021.

44% des particuliers pensent que c’est le bon moment pour acheter

Cependant, même avec la hausse des prix, 44% des particuliers pensent que la période actuelle est propice à l’achat d’un bien immobilier.

Afin de déterminer le meilleur moment pour acheter, il faut prendre en compte quelques critères:

  • Les prix actuels du marché de l’immobilier ;
  • Les taux d'intérêt appliqués par les banques ;
  • Les différentes aides à l’accès à la propriété ;
  • Le coût de la location d’un bien équivalent.

27 ans : la durée maximale du crédit immobilier

Afin de favoriser la relance immobilière, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a demandé aux banques de faire preuve de davantage de souplesse dans les conditions d’attribution des crédits immobiliers. Ainsi, il a été décidé de faire passer la durée maximale du crédit de 25 à 27 ans, mais uniquement pour l’immobilier neuf.

En réalité, la durée maximale de 27 ans ne s’applique que pour financer un projet nécessitant un différé. On peut donc contracter un crédit immobilier d’une durée de 27 ans maximum avec une période de 2 ans durant laquelle on en rembourse pas ou très peu le crédit.

Dans les autres cas, la durée maximale du crédit immobilier est de 25 ans.

En plus de l’allongement de la durée maximale du prêt immobilier, le HCSF est également revenu sur la règle de la capacité d'endettement Cette dernière passe officiellement de 33 à 35% ce qui facilite l’obtention des crédits immobiliers.

En ce qui concerne les prix des biens, les villes qui s'éloignent des commodités restent bien évidemment plus attractives, même si ces prix augmentent au fil des années. Pour le prix moyen au m² des villes alentours de Béthune, on retrouve :

  • Béthune (1525€/m²) ;
  • Beuvry (1466€/m²) ;
  • Locon (1951€/m²) ;
  • Hinges (1840€/m²) ;
  • Essars (1635€/m²) ;
  • Bruay-la-Buissière (1212€/m²) ;
  • Annezin (1529€/m²).
  • Annequin (1655€/m²).
  • Labourse (1659€/m²).
  • Sailly-Labourse (1837€/m²).

*Source : SeLoger

 

⭕️ Quels sont les prix de l’immobilier à Béthune?

1525€/m² : le prix moyen de l’immobilier Béthunois.

Béthune est une ville relativement importante (25 039 habitants en 2019), le Béthunois bénéficie de nombreux services et commerces qui se sont développés dans cette ville historiquement bourgeoise et batelière qui a connu différentes orientations de ses activités. Le prix au m² est dissosié entre 4 familles (Neuf/Ancien et Maison/Appartement).

  1.           1400€/m² en moyenne pour une maison 
  2.           1737€/m² en moyenne pour un appartement.

Bien entendu, il ne s’agit ici que d’une moyenne puisque les prix de l’immobilier varie selon la ville, la taille du bien, des équipements, de son état, son ancienneté ou encore la période à laquelle on décide de procéder à l’achat.

Pourquoi un appartement coûte plus cher qu’une maison ?

Comme le montre la moyenne des derniers chiffres, il revient plus cher d’acheter un appartement qu’une maison alors que ces dernières sont souvent plus grandes. Cependant, d’autres critères entrent en compte pour fixer le prix d’un bien immobilier.

Il faut tout d’abord s’intéresser à ce que l’on appelle le prix de revient du bien. Si on le ramène au m² de surface habitable, le coût de construction d’une maison est moins élevé que celui d’un appartement. En cause, moins de contraintes techniques avec les maisons qui sont des constructions plus simples, moins hautes et qui nécessitent moins d’équipements techniques.

Ensuite, les appartements se situent souvent en centre-ville ce qui fait grimper les prix alors que les maisons individuelles se trouvent davantage en périphérie des agglomérations, là où le prix du foncier est plus abordable.

️⭕️ Pour résumer

Le marché immobilier a tenu un rythme soutenu en 2021 avec de nombreuses ventes. La crise sanitaire ayant renforcé l'idée des acquéreurs dans leur souhaite de changement. Certes plus exigeants, ils sont néanmoins prêts à mettre plus cher afin d'acceder à la propriété. Cependant même si les taux bas ont poussés à l'angouement, les banques, en fin d'année ont resserés l'étau et de nombreux projets sont tombés à l'eau.

 

Sources : SeLoger, Notaires, Papernest, Lesechos, Le Figaro 

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